Espace libre.
Quel endroit merveilleux que l’on peut découvrir Qu’il fasse beau ou pas, l’accueil y est le même
On vient se ressourcer simplement sans courir Prendre du temps pour soi, penser à ceux qu’on aime
Espace et liberté pour les poules au jardin Picorant çà et là un peu de nourriture
Ignorant le renard qui pourrait un matin Les priver de la vie aussi belle que dure
Un gardien noir et blanc, pas toujours vigilant Moitié border-collie et moitié labrador
Passera quelquefois, chassera en courant L’un des gallinacés, se croyant le plus fort
Mais devant la clôture en bois de châtaignier Par-delà la pelouse après le gravier
Il y a cette salle où, premier ou dernier On arrive confiants car c’est un vrai vivier
On prendra lentement le temps découvrir Ce qu’on ne voyait pas tout en dedans de nous
Au cœur de notre corps on sentira grandir Ce que l’on vient chercher si l’on y sent le goût.
JM Sutherland 13/1/19
« Après un arrêt de travail de 9 mois durant lesquels j’ai beaucoup culpabilisé, énormément dormi, pleuré, … j’ai repris le travail depuis 3 semaines.
Aujourd’hui je vais bien et j’ai même envie de dire que mon burnout a été une chance ! Mon fonctionnement est (enfin) différent, j’ai le sentiment de revivre pour mon plus grand plaisir et celui de mes proches. »
Sandrine, 46 ans, assistante sociale
Cher Burn-Out,
Voilà un an que je t’ai rencontré. Une rencontre peu ordinaire. En réalité, c’est toi qui m’a trouvée. Par je ne sais quel croche-pied, tu m’es tombé dessus. Oh, rassure-toi je n’ai pas eu vraiment mal. A peine un sursaut de coeur. Extrasystole ventriculaire a dit l’un, malaise vagual selon un autre. Quoi qu’il en soit, tu es arrivé et tu as décidé de t’installer. Il faut dire qu’il y avait de quoi faire ! Une maison bordélique, un boulot éreintant et peu gratifié, un mariage mort juste avant d’être célébré, et une estime de soi à néant qui découlait de ce magnifique cocktail. Bref, tu t’es dit qu’il était temps de faire le ménage.
Alors, je peux pas dire que je ne t’avais pas vu arriver. Je me souviens vaguement avoir reçu et jeté à la poubelle tes lettres de menaces. Excuse-moi, j’ai cru à de la publicité. Tu sais, celle où on te dit que si tu es tiré au sort, tu gagnes de supers vacances prolongées. Bref, impossible qu’un truc aussi génial m’arrive à moi !
Dès notre rencontre, tu n’as pas chômé pour te faire remarquer. Ah ça, tout le monde me demandait de tes nouvelles ! Moi qui avais pour habitude de passer inaperçue… On m’a même demandé de parler de toi à des gens que je n’avais jamais vu ! Comme un examen oral. Pour voir si j’avais bien compris qui tu étais et ce qu’une rencontre avec toi impliquait. Bon, je ne devais pas être très douée. J’ai dû répéter le coup de l’examen oral une paire de fois. Moi qui pensais avoir fait le tour de mon petit monde, je suis retournée à l’école et j’ai réalisé qu’il y avait bien plus à apprendre. Bref, j’ai appris à te connaître.
Et donc, pendant que je suivais des cours, j’ai arrêté de travailler. Il faut dire que notre cohabitation était un peu chaotique. Te voir t’immiscer comme ça dans ma vie du jour au lendemain, ça a foutu en l’air mon organisation bien huilée ! Plus rien n’allait. Alors on m’a priée de prendre mon temps pour pouvoir bien m’occuper de toi. Ah, j’ai eu le temps de te chouchouter ! Obéir à tes moindres caprices, je n’avais que ça à faire ! (*dixit le monde entier) Et puis de toute façon, tu ne supportais pas mon travail. J’ai fini par accepter et faire avec. Bref, tu m’as arrachée à mon travail et j’ai pris mon temps pour prendre soin de toi.
Et voilà que pendant ce temps de cohabitation, alors que tu prenais tes aises dans mon frigo et dans mon canapé, je t’ai vu changer. Tu t’es affirmé. Tu t’es mis à exiger toute mon attention. Tu n’as pas supporté d’être partagé. Un mari et un enfant, c’était trop pour toi. Je me souviens que tu me parlais de nous enfuir tous les deux. J’avoue que ça m’a fait rêver ! Et quand tu m’as finalement imposé de choisir… je n’ai pas pu te renier. Bref, tu as mis fin à une relation qui ne te convenait pas…
Et nous voilà. Toi et moi. Seuls. Libres de discuter, de s’interroger et de s’écouter. Alors je te parle. Je t’interroge. Je t’écoute. Et tout à coup… je m’interroge. Je m’écoute. Mieux: je m’entend. Et je me rends compte que depuis le début, moi aussi j’étais là. Bref, je me rencontre.
Cher Burn Out, il me faut bien ouvrir les yeux. Tu m’as aidée à grandir. Parce que, quand j’y pense… Grâce à toi, J’AI fait le ménage. Grâce à toi, j’ai réalisé que je n’avais PAS fait le tour de mon monde, et je suis retournée à l’école pour apprendre à ME connaître. Grâce à toi, JE me suis délivrée de mon travail que JE ne supportais plus et j’ai pris mon temps pour prendre soin de MOI. Grâce à toi, J’AI mis fin à une relation qui ne ME convenait plus. Grâce à toi, je ME suis rencontrée… Il m’a fallu faire ta connaissance pour réaliser que j’étais, moi aussi, quelqu’un dont je pouvais m’occuper.
Bref, après tout ce que tu as fait pour moi, je te devais bien une lettre d’adieu. Tu t’enfuis déjà, me laissant prête à entamer une nouvelle aventure.
Ne t’en fais pas pour moi, grâce à toi j’ai enfin pu voir la multitude de chemins qui croisent ma route. Et même si je ne sais pas quel chemin suivre à présent, je ne lutte plus pour rester sur mes rails.
Je ne m’en fais pas pour toi non plus, je sais qu’un nouveau croche-pied t’attend quelque part. Et quelqu’un t’attrapera. Et ce quelqu’un commencera par prendre soin de toi.Bon voyage. Et merci.
Affectueusement,
Ta princesse !
Fin Avril, un Burn-Out m’est diagnostiqué par mon médecin généraliste. Malgré les conseils de ce dernier, la présence de la famille et des proches, comment allais-je pouvoir m’en sortir ? Quelle direction suivre ?
La rencontre avec Brieuc DENIS (formateur PRH et médecin généraliste de formation), me fut bénéfique.
Il me renseigna sur une session PRH prochaine : « Avancer en cohérence dans mon quotidien ».
Un peu septique d’un premier abord et tellement dénoué, libéré, heureux, soulagé, en fin de session!
Prendre le temps de s’écouter, de restituer son ressenti avec des outils tels que la peinture, les feutres, crayons, et autres matériaux inattendus et d’ensuite analyser son oeuvre et la partager avec le groupe furent pour moi un pas de géant sur le chemin de la guérison, une libération et une meilleur compréhension de ma manière d’agir.
Après la session, le docteur Denis et moi, nous sommes revus à plusieurs reprises afin d’évaluer l’avancement de mon état et d’évaluer les possibilités de reprise du travail.
A l’heure qu’il est je me sens serein dans la reprise de mon travail. Je sais où se situent mes limites !
Merci !
Matthieu.… A fond les ballons !!!
« En difficulté au niveau professionnel, j’ai poussé la porte d’Espace-Libre.
Avec beaucoup de psychologie, Brieuc DENIS vous amène à vous poser les bonnes questions. Il vous fait prendre conscience de qui vous êtes et de ce qui vous fait avancer.
Ensemble, vous décodez votre mode de fonctionnement et vous mettez en place une autre manière de travailler.
Et cela va bien au delà du cadre professionnel. C’est un vrai changement de vie…«
Savina
« Développer mon intelligence émotionnelle »
Je ne parvenais pas à faire des choix et ne savais pas dire non, s’en suivait un manque de confiance en moi et un grand mal être. J’avais des difficultés à m’exprimer face aux autres, par crainte d’être incomprise et jugée et je me repliais sur moi-même. Depuis cette session PRH suivie à Espace-Libre, je suis à l’écoute de mes sensations, intuitions et aspirations, j’ai repris confiance en moi, je me respecte et j’ai même des projets pour l’avenir ! Sandrine.